Déambulation insulaire,décembre 2011

Ces photographies témoignent d’un désir de faire vivre mes sculptures à travers une recherche scénographique. Cette déambulation appelle une référence à l’ouvrage de Raymond Depardon:Errance. En introduction, Depardon cite Alexandre Laumonier « L’errance terme à la fois explicite et vague,est d’ordinaire associé au mouvement,et singulièrement à la marche, à l’idée d’égarement, à la perte soi-même. Pourtant le problème principal de l’errance n’est rien d’autre que celle du lieu acceptable.

« L’errant en quête du lieu acceptable se situe dans un espace très particulier, l’espace intermédiaire. A l’espace intermédiaire correspond en fait un temps intermédiaire, une temporalité que l’on pourrait qualifier de flottante . Ce temps flottant est le temps du regard sur l’histoire, où l’errant s’interroge sur le passé en même temps qu’il réfléchit sur son futur proche. »

« Les lieux semblent se ressembler de plus en plus, tout est partout en même temps, la singularité s’efface au profit d’une globalisation, non plus de celle des lieux, mai celle de tous les lieux. »

puit arabe 7

 « L’errance est certainement l’histoire d’une totalité recherchée. » « Car l’errance n’est ni le voyage ni la promenade, etc. Mais bien: Qu’est-ce que je fais ici? » De la même façon cette définition semble sous-tendre une grosse partie de mes recherches, de ma réflexion .

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